Ne croyez pas toujours votre banquier !
Et vous, avez vous eu des problèmes avec votre banquier ?
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Olivier Seban : Je vais vous donner un conseil : ne croyez pas toujours ce que votre banquier vous promet.
Virginie : Bonjour !
Olivier Seban : Ré-bonjour, on a fait une vidéo ensemble. La première vidéo, je vous mets le lien dans la description et vous pourrez aller voir leur histoire. Là je voudrais qu’ils nous racontent une partie de leur histoire immobilière. La première, c’était comment ils ont acheté trois appartements en cinq mois. Là, je voudrais qu’ils nous expliquent plus comment ils ont fait avec la banque. Lorsque vous avez acheté vos trois appartements. Est-ce-que c’était facile, difficile avec la banque ? Surtout au début.
Cédric : Au début, c’était très facile.
Olivier Seban : Pourquoi c’était très facile ?
Cédric : Parce qu’on en avait parlé tout de suite avec notre banquier qui nous a dit qu’il n’y a aucun problème.
Olivier Seban : Alors, vous gagnez combien ?
Cédric : 2000 à peu près chacun.
Olivier Seban : 2000 chacun. Donc vous avez des revenus 4000 mais vous avez acheté votre résidence principale.
Cédric : Alors, pour la résidence principale, on s’est servi aussi de la formation. Comme on avait un taux d’endettement qui est élevé.
Olivier Seban : Qui était au maximum.
Virginie : On a renégocié notre prêt
Cédric : On négocié notre prêt et on a décidé d’aller reprolonger encore la mensualité pour essayer de baisser un peu la mensualité.
Virginie : On a baissé notre taux d’endettement pour le lisser le plus longtemps possible et pour pouvoir réemprunter.
Olivier Seban : C’est parfait ! Donc ils avaient un prêt. Vous l’avez contracté il y a combien de temps ?
Cédric : 2 ans
Olivier Seban : A quel taux aviez- vous ?
Virginie : On était à 2,60, on l’a renégocié à 1,60 à peu près.
Olivier Seban : Vous gagnez combien en mensualité?
Virginie : On a un petit peu rallongé la durée mais on a gagné pas loin de 300 euros.
Olivier Seban : 300 euros par mois. Ce n’est pas négligeable, parce que ça vous permet d’acheter plus facilement un autre appartement. Donc vous avez baissé votre taux d’intérêt, en renégociant votre prêt. Je ne sais pas dans quel cas de figure vous êtes, si vous avez déjà un prêt sur le dos mais regardez si vous pouvez le faire pour abaisser votre taux d’endettement. Ce qui vous donne de la capacité d’endettement pour investir.
Deuxième phase, vous allez été voir votre banquier et vous l’avez dit, ok, Monsieur le banquier, on voudrait acheter un bien. Le premier c’était 42.500 et ils vous ont dit quoi ?
Cédric : Pas de problème
Virginie : En fait, on a été le voir en disant qu’on voudrait acheter plusieurs biens pour une enveloppe totale d’à peu près 120.000 euros, sans apport et il nous a dit pas de problème, allez-y cherchez.
Olivier Seban : Ok, sans apport, en mettant zéro. Donc il y a plein des gens qui pensent qu’il faut obligatoirement mettre de l’argent pour acheter. Même la banque, elle leur a dit qu’il pouvait mettre zéro. Je vais vous dire que la suite de l’histoire va me contredire mais croyez-moi, vous pouvez acheter en mettant zéro sur la table et même sans payer les frais des notaires. Là, je me refais de la pub, tout ça c’est dans ma formation Immob2A. Cédric et Virginie ce sont des anciens élèves, ils ont suivi la formation et savaient exactement ce qu’il fallait faire. Comment ça s’est passé ? La banque vous a dit OK, je vous accorde un crédit et donc le jour de la signature chez le notaire, on vous a dit, ok je vous envoie l’argent, 42500 + les frais de notaire. Vous négociez la totalité.
Cédric : Tout à fait.
Olivier Seban : OK, Et qu’est-ce-qui s’est passé ?
Virginie : Au moment d’envoyer l’offre de prêt au notaire, la banque nous a dit, attendez, nous, ce qu’on aimerait c’est quand même que vous mettiez 3000 euros d’apport.
Olivier Seban : Donc, ils vous ont mis le couteau sous la gorge…
Cédric : Exactement, on s’est retrouvé trop proche pour aller chercher des marchés dans d’autres banques.
Olivier Seban : Ok, je vais pas dire ce qu’on en pense, bon, si je le vais dire c’est des enfoirés et le gars, il vous dit OK, c’est bon et je vous donne l’argent et puis au dernier moment, il se retire. Ça arrive très rarement, moi je vous dis si vous vous retrouvez dans ce cas, après si c’est une fois que ça vous arrive, vous envoyez balader la banque. Vous leur dites, allez-vous faire voir, et vous allez voir que comme par hasard, les choses vont se débloquer.
Je vais vous raconter une histoire. Peut-être que j’ai déjà fait une vidéo là-dessus. Alors, c’était en franc français à l’époque. Ce n’est pas en euro. Je me rappelle encore, ça coutait 1,6 million. Je vais voir ma banque. Je dit que j’ai besoin d’un prêt pour ma résidence principale. Pour ne rien vous cacher, j’avais déjà ma résidence principale mais je ne pouvais pas louper cette occasion. Donc, j’ai dit à ma banque : prêtez-moi l’argent, le temps que je vends l’autre résidence principale, parce que je sais que là, il y a un coup à faire. Ils m’ont dit Non. Je vais vous expliquer exactement ce qui s’est passé. J’avais un contrat d’assurance vie où il y avait le double de la somme que je leur demandais. Ils m’ont quand même dit non, et je vais vous dire exactement les mots exacts que je leur ai dit et je me rappelle dans quel endroit j’étais, à quel moment c’était. J’étais dans le sud de la France. Mon interlocutrice habituelle me dit, non ils ne veulent pas vous donner votre prêt. Je lui ai dit : « dites-leur d’aller se faire foutre » et j’ai eu le prêt comme par hasard. Il faut quelques fois les malmenés. Moi je vous dis très sincèrement il vous aurait accordé votre prêt, il vous aurait donné les 3000 euros, surtout que c’est un petit montant mais quelquefois, il faut les brusquer. Mais le problème c’est que c’est vrai qu’il faut reconnaitre qu’avec la banque, on ne sait pas trop sur quel pied danser. C’est un partenaire, peut-être sur lequel on doit pouvoir compter, et puis dès fois ils abusent de leur pouvoir parce qu’il faut bien le connaître, ils ont un pouvoir de vous dire oui, de vous dire non.
C’était une célèbre publicité il y a vingtaine, trentaine d’années pour une banque et ils vous mette un peu de couteau sous la gorge et vous êtes là, qu’est-ce-que vous demandez, qu’est-ce-que vous faites. C’était 3000 euros, ce n’était pas énorme mais si on vous dit ça sur un bien, j’en sais rien, 300 000, 400 000 euros et que en dernier moment, on vous dit, si vous mettiez 10%, si vous ne les avez pas, les 30 000 ou les 40 000 euros, vous êtes bien enquiquiné pour faire l’affaire.
C’est une anecdote. Vérifiez bien les choses. Ne croyez pas votre banquier tant que ce n’est pas écrit, et ne vous engagez pas trop c’était surtout la morale de l’histoire. Donc vous avez acheté deux appartements derrière. Qu’est-ce-qui s’est passé. Ça a été aussi compliqué ?
Cédric : On connaissait les règles. Du coup, comme on s’était déjà engagé avec eux en affaires et puis maintenant…
Olivier Seban : Donc vous avez toujours utilisé le même banquier et il vous demandait 10% à peu près à chaque fois.
Virginie : On nous a toujours demandé 3000 euros.
Olivier Seban : Moi je vous dis, la prochaine fois qu’il vous font le coup, tu m’as fait le coup déjà trois fois, je vais aller voir quelqu’un d’autre. Et vous allez voir qu’ils vont être beaucoup plus sympas. Encore une fois, ce n’est pas toujours facile d’engager un bras de fer avec un banquier mais le meilleur moyen d’engager un bras de fer avec un banquier c’est de lui dire, je m’en vais. Vous allez voir là, ils sont beaucoup plus gentils, beaucoup plus cool.
Encore une fois, merci à vous deux. Bonne chance pour la suite. Achetez encore plein d’appartements et puis comme d’habitude en tout cas pour vous je vous dis à très bientôt. Tchao !